L'avenir des PENS

Déçu de la tournure des récents événements, Mario Lemieux a indiqué jeudi que ses Penguins n'étaient plus sur le marché et qu'il songeait sérieusement à les déménager.
« Le temps est venu de prendre le contrôle de notre destinée », a indiqué le principal actionnaire dans un communiqué publié par les Penguins.
Lemieux a cependant ajouté qu'il allait continuer de considérer la construction d'un nouvel aréna à Pittsburgh.
L'avenir des Penguins est devenu incertain mercredi quand l'État de la Pennsylvanie a refusé d'accorder un permis de machines à sous à Isle of Capri Casino, une entreprise qui s'était engagée à construire un amphithéâtre de 290 millions sans frais pour les contribuables et les Penguins.
Plusieurs villes sont intéressées à accueillir une concession de la Ligue nationale, notamment Kansas City, Las Vegas, Houston, Portland et Winnipeg...

A noter qu'une semaine après avoir annoncé qu'il n'était plus intéressé à acheter les Penguins de Pittsburgh, le milliardaire canadien Jim Balsillie se rétracte.
Dans une lettre adressée à Mario Lemieux, le principal actionnaire de Research in Motion, le fabricant du BlackBerry, indique qu'il veut travailler à la construction d'un amphithéâtre qui servira aussi bien les Penguins que la ville de Pittsburgh.
Il a également offert ses excuses au « 66 », disant regretter que Lemieux ait été insulté par le retrait de son offre. Cette lettre de Balsillie a été publiée dans le Pittsburgh Post-Gazette:

«Je regrette profondément que vous ayez interprété notre inhabileté d’en venir à une entente comme une offense envers vous et votre équipe »
« Cela n’était pas mon intention et je m’en excuse. »
« Malgré les récentes difficultés, je demeure très intéressé par l’achat de l’équipe et de travailler sur une entente en ce qui a trait à la construction d’un nouvel amphithéâtre qui sera bénéfique à la formation et à la ville de Pittsburgh. »
« Avec tout ce qui s’est passé cette semaine, j’espère que vous serez d’accord pour qu’on se rende ensemble au bureau du Commissaire et de faire un dernier effort pour conclure notre entente. Vous êtes un héros pour les gens de Pittsburgh. Ils s’attendent à ce que faisiez tout en votre pouvoir pour sauver la concession. Je respecterai donc la décision que vous prendrez à cet effet. »

Balsillie a mentionné qu’il a une équipe prête à entreprendre la négociation du « plan B » et que tous les papiers ont été signés, sauf ceux imposés par la Ligue nationale. Ce sont justement les clauses imposées par la LNH qui auraient mené au désistement de Balsillie la semaine dernière.